Êtes-vous plutôt « blacksmith », « boss of the moss » ou même un « cabbage pounder » ? En tout cas, vous ne voulez pas frapper un « elephant’s ass » ni un « worm burner ». Préférez plutôt un « U and E shot », un « Texas wedge » s’y prête bien. Demandez donc conseil à votre « bird dog », peut-être que vous réussirez à obtenir la « Decleration of Independence ». Vous ne comprenez pas un mot ? Tous ces mots sont tirés du livre « Das große Golf-Lexikon ». Les auteurs, Patrick Labriola et Jürgen Schiffer, ont essayé de « documenter l’ensemble du vocabulaire anglais du golf et de le traduire en allemand ou de l’expliquer de manière compréhensible », comme ils le disent dans la préface. Ils y sont parvenus avec les 2.700 termes techniques qu’ils ont rassemblés à cet effet et accompagnés d’explications.
Pour parler « golfique », il faut parler anglais
Il ne s’agit donc pas d’un lexique du golf en général, mais plutôt d’un dictionnaire du golf qui traduit et explique la terminologie anglaise spécialisée, mais aussi des expressions familières. Il va presque de soi qu’un tel ouvrage de référence est tout à fait utile. Si l’on veut s’intéresser de près au golf, il est difficile de faire l’économie d’une couverture médiatique en anglais.
Certes, certains des termes expliqués ne sont pas utilisés quotidiennement, mais ils constituent la partie divertissante du livre. Les termes réellement importants sont décrits de manière brève et claire, comme il se doit dans un dictionnaire. Ceux qui suivent les tournois dans la presse anglophone ne peuvent éviter les termes tels que « primary rough », « carry » ou « recovery ». Ceux qui ne savent pas quoi en faire trouveront leur bonheur chez les auteurs Labriola et Schiffer. Les termes et phrases standard ainsi que les « expressions argotiques » ne sont pas simplement traduits, mais leur signification est expliquée dans le contexte du golf. Lorsque les auteurs l’ont jugé utile, ils ont transposé littéralement les mots-clés ou les groupes de mots en allemand afin de rendre les images linguistiques à peu près compréhensibles.
Même les golfeurs anglophiles peuvent encore apprendre
Mais même ceux qui se sentent à l’aise à la fois dans la langue anglaise et dans le jargon du golf trouveront dans le « grand lexique du golf » au moins des synonymes de mots connus. En tout cas, ils apprendront quelques nouvelles expressions amusantes. Il se peut même que l’on finisse par avoir un ou deux mots d’avance sur un natif anglophone.
Quelques exemples tirés du lexique du golf
Afin que vous puissiez comprendre le premier paragraphe de cet article à la deuxième lecture, les termes mentionnés ci-dessus sont reproduits ci-dessous avec les explications correspondantes :
- Un « bird dog » est « un caddie particulièrement bon ». Littéralement, le terme signifie toutefois « chien-poulet ».
- Au moins un « blacksmith » nous connaissons tous. Il s’agit d’un « joueur de golf qui, sur le green, ne fait pas preuve du toucher de balle typique du putter, mais frappe aussi fort qu’un forgeron » – « blacksmith » signifie en effet littéralement « forgeron ».
- En tant que « patron de la mousse »Le titre de « chef de la mousse » est réservé à ceux qui « puttent extrêmement bien ».
- Vous passez beaucoup de temps dans le rough ? Alors vous êtes un « pounder de cabbage », c’est-à-dire un « pilon à choux ».
- De la « Déclaration d’indépendance »c’est-à-dire la « Déclaration d’indépendance », peut signer celui qui a noté une ronde de 76. C’est en effet en 1776 que fut signée aux États-Unis la véritable Déclaration d’indépendance.
- Si, après le coup, la balle « s’envole tout droit en l’air », il s’agit d’une « balle de golf ». « cul d’éléphant ». Quel est le rapport avec le cul d’un éléphant ? Selon le dictionnaire, il s’agit d’une allusion au fait qu’il est justement « haut et puant » – tout comme la balle dans ce cas.
- Celui qui utilise le putter en dehors du green, l’utilise comme ce qu’on appelle un « Texas wedge ».
- Le coup était « mauvais (moche) mais efficace » ? Vous connaissez certainement cela. Ce genre d’exploit s’appelle alors « U and E shot » – aussi « moche et efficace ».
- Un « brûleur de vers » semble plutôt dégoûtant ? En effet, il l’est. Le « brûleur de vers » est en effet un « tea shot frappé si fort et si bas qu’il tue les vers sur son passage ».
Et voilà, tout prend sens, non ?